TEXTES

Lisbonne

Lisbonne, mon amour/La nuit, désertée//Je me perds dans la ville/En silence et je file//Une ombre qui m’entraîne/Et je rôde avec elle//Un fantôme dans la nuit/En silence et je fuis//Mes pas qui se perdent/Ouais, la ville est un piège//Labyrinthe, je cherche, il n’y a plus de sortie/Labyrinthe, sans fin, il n’y a plus de sortie/Alors tourner en rond, tourner en rond, tourner en rond, tourner en rond/Tourner dans la nuit//Lisbonne, mon amour/Tout renaît quand vient le jour

Dans Ma Grotte

Dans ma grotte, je suis bien au chaud/Dans ma grotte, il se passe peu de choses/Personne m’emmerde et je suis bien au calme/Dans ma grotte, y a la télé/Dans ma grotte, j’ai internet/Ouais, dans ma grotte, tout est confortable//Dans ma grotte, je suis toujours seul/Dans ma grotte, il n’y a personne/Parfois, je m’emmerde et je me sens loin de tout/Dans ma grotte, j’ai pas d’ami/Dans ma grotte, j’ai pas d’amour/C’est comme une tombe et à la fin j’étouffe//J’VEUX EN SORTIR, J’VEUX EN SORTIR, J’VEUX EN SORTIR, J’VEUX EN SORTIR, J’VEUX EN SORTIR, J’VEUX EN SORTIR !!!

Artichaut

J’ai vu cette fille dans un coin qui me regardait/ça m’a fait un effet de dingue/Je ne savais plus comment je m’appelais ni où j’étais/Ouais, j’étais raide d’elle/En un instant, j’étais tombé amoureux d’elle//Artichaut, crache sur mon cœur d’artichaut !//Alors j’ai pris mon courage à deux mains/Et je me suis approché d’elle/Pour lui parler, lui dire tout ce que je ressentais/MAIS je n’ai rien pu faire/J’étais paralysé, muet comme un con face à elle…//Et elle m’a dit : « tu sais, t’as l’air d’un gars sympa mais je ne suis vraiment pas intéressée par toi. T’es sûrement quelqu’un de très gentil mais je préférerais, du coup, qu’on reste simplement des amis. »

Birdy Shit

Gros oiseaux de merde/Qui chient partout leurs merdes/Sales poseurs à la con/Qui nous prennent tous pour des cons//Des piafs/Des piafs/Des piafs chient sur la ville//Sales vautours de merde/Qui prennent leurs thunes au maire/Font les beaux dans les galeries/Mais on les croise jamais la nuit

Hiver Solitaire

La nuit qui tombe sur la ville/Et la neige recouvre les trottoirs/Le vent qui souffle dans les ruelles/Et le froid se glisse jusque chez moi//Encore tout seul, coincé chez moi/Hiver solitaire passé dans le froid//La nuit qui tombe à ma fenêtre/Le brouillard, ce soir, ne passe pas/Les gens qui courent dans les ruelles/Et la neige efface tous leurs pas

Faux Départ

Faux départ/Je trace ma route/Loin devant vous//Tricheur, menteur/Branleur, fraudeur/Elimination directe/D’un coup de balle dans la tête

Handicapé Social

Moi, j’sais pas parler aux gens/J’sais pas comment leur dire/Qu’en vrai je les aime bien/Et qu’ils sont mes amiEs/Je reste comme un crétin/Tout seul perdu dans mon coin//Moi, j’sais pas communiquer/Je suis incapable de draguer/Je ne sais pas bien exprimer/Ce que je pense et ce que je ressens/Je reste comme un crétin/Tout seul perdu dans mon coin//Alors faut me voir en société/On dirait un gros benêt/Ahuri, je reste muet/J’sais pas quoi dire/Alors je reste comme un crétin/Tout seul perdu dans mon coin//Ouais, j’suis comme handicapé/Dès qu’il s’agit d’exprimer/Ce que je pense et ce que je ressens/Je suis comme paralysé/Je reste comme un crétin/Tout seul perdu dans mon coin/Ouais je reste comme un crétin/Je suis qu’un gros bon à rien/J’SUIS BON A RIEN, A RIEN, HANDICAPE SOCIAL !!!

TV Panik

Des images plein la tête/Qui tournent en boucle/Et qui me rendent fou//TV panique/Radio toxique//Tous ces sons plein la tête/Qui tournent en rond/Et qui me rendent fou

Rien ne se passe

Alors on traîne dans la rue/Et peut-être même qu’on a trop bu/Et jamais jamais rien oui rien ne se passe/On disparaît sans laisser de trace//Elle m’a dit : « si jamais tu penses à moi, casse la vitre d’une voiture ou suicide-toi, balance des bombes ou bien détruis des banques, c’est tellement romantique quand on y pense… »//On traîne encore dans la rue/Et c’est certain on a trop bu/Mais jamais jamais rien oui rien ne se passe/On ferme les yeux et tout s’efface

Regard d’Acier

Bouche ouverte, entrée secrète/On a plongé sous terre/Les boyaux et les artères/Dans le corps de la bête/A tâtons, dans le noir/Les lumières sur nos têtes/Les arêtes et leur mystère/Un ventre creux sous terre//Une plaque qui tombe/Coincés sous terre//Regard d’acier s’est refermé !//Trois heures plus tard, on est sorti/Recrachés par la bête/Là, trois types qui nous regardent/Nous échapper de sous terre//Ils veulent appeler les flics/On se tire sans se retourner